Les cellules cancéreuses ont des besoins énergétiques importants. Il convient de les alimenter abondamment en glucose, en oxygène et autres nutriments.
Elles vont, pour ce faire, initier et développer, autour d’elles, un réseau de vaisseaux sanguins (capillaires artériels et veineux ) leur apportant ces produits en quantité.
Ces vaisseaux favoriseront aussi la dissémination des cellules cancéreuses vers des organes distants (métastases).
Ce processus peut être combattu, alors que débutant, par des choix judicieux, dont l’action sera cependant limitée : hygiène de vie que l’on va détailler.
… qui est la mise en place d’un réseau de vaisseaux sanguins entourant la tumeur, celle-ci secrétant un facteur de croissance.
Ces vaisseaux apportent l’oxygène, le glucose et autres nutriments (« le carburant »).
Les cellules cancéreuses sont sensibles au manque de glucose (jeûne avant chimio), mais « Le cancer se sert en priorité «. Cf. PET scan.
On peut s’aider des ressources naturelles alimentaires pour lutter contre cette angiogenèse, quand elle est débutante et aussi compléter les traitements classiques qui sont incontournables.Le choix des aliments a un rôle important, à la fois dans la prévention et l’évolution des cancers traités.
Prévention = moyens simples, domestiques, facilement accessibles
Traitement = moyens « d’après coup », sophistiqués, lourds, coûteux, mais toujours nécessaires.
Le cancer génère des facteurs inflammatoires, comparables à ceux de la cicatrisation, qui fonctionnent comme des facteurs de croissance (TB pour cicatrisation.) et qui favorisent son développement et sa dissémination à distance.
L’inflammation s’oppose au fonctionnement des NK et amplifie l’angiogenèse tumorale.
Les anti-inflammatoires pharmacologiques ne sont pas utilisés au long cours (mais l’aspirine = diminue de 30% les métastases dans le cancer de la prostate, prévention du cancer colorectal) : essayer d’agir quotidiennement sur l’inflammation ET sur la réduction des facteurs de croissance en général.
Qui est caractérisé par une obésité androïde, c’est-à-dire masculine, représentée par une augmentation du périmètre abdominal (Homme > 94 cm, Femme > 80 cm), des troubles glucido-lipidiques, une HTA. Il est frère du syndrome inflammatoire.
Il intervient dans différents cancers (sein, prostate, utérus, colon), dans le diabète et les maladies cardio-vasculaires (infarctus, AVC).
L’obésité est un facteur de risque de cancer à part entière, la combattre est une priorité !
LE SUCRE qui n’est pas cancérigène en tant que tel, favoriserait le développement des cancers, en agissant sur les cellules cancéreuses par l’intermédiaire d'un facteur de croissance associé à son hormone de stockage (l'insuline).
Il contribue au surpoids et à l’obésité, facteurs de risque pour le cancer, pour le diabète et les maladies cardio-vasculaires.
Il est classé, aux USA, 3ème substance néfaste, après le tabac et l’alcool avec 2.400 décès par cancer / an (sodas++).
Ces deux syndromes - inflammatoire et métabolique - sont proches. Ils favorisent le développement des cancers, en particulier, L’OBÉSITÉ SERAIT DEVENUE UN FACTEUR DE RISQUE AUSSI IMPORTANT QUE LE TABAC (source américaine).
Fait partie de la prévention des cancers et contribue à éviter la récidive après traitement.
Elle permet de lutter contre l’obésité, facteur de risque de premier plan.
PRATIQUEMENT, triple bénéfice = cancéro + diabète 2 + cardio-vasculaire :
Ces conseils sont donnés par les services spécialisés dans le traitement du cancer
L’HÉRÉDITÉ intervient dans ( 5 à 10 % environ des cancers : maladie génétique, peu héréditaire. ( + l’âge = pour mémoire),
L’ENVIRONNEMENT ( agents infectieux, alimentaires, physiques, pollution) intervient dans 20 à 30% des cancers environ.
Mais, une substance potentiellement cancérigène (ex : les goudrons du tabac) ne le devient réellement qu’après intervention d’enzymes, dont la sécrétion est commandée par nos gènes (activation).
D’où, l’action de ces agents environnementaux a des conséquences variables suivant l’équipement enzymatique des individus, en fonction des gènes hérités des parents, ces gènes permettant de majorer ou de minorer, plus ou moins, l’action des produits cancérigènes (enzyme = interface).
Nous ne sommes pas égaux devant les cancérigènes : PRUDENCE !
Réduire l'exposition à ces agents environnementaux en évitant les erreurs de comportement, qui sont, pour une grande part, responsables de la survenue des cancers, dont l'incidence pourrait être largement diminuée...
… car le tabac et l’alcool sont les deux principaux pourvoyeurs : 40 % des cancers.
Première cause évitable de cancer, responsable de :
TOUTES MALADIES CONFONDUES, UN FUMEUR SUR DEUX DÉCÈDE DE SON TABAGISME ET LE PLUS SOUVENT PAR CANCER
Environ 73.000 morts en France par an = un avion gros porteur accidenté par semaine !
Il peut faire perdre plus de 10 ans de vie par rapport à un non fumeur.
Sa toxicité, qui dépasse le cadre de la cancérologie, résulte surtout d’un « effet durée».
1/3 jeunes de 17 ans fument tous les jours.
Tabac au féminin : épidémie KBP ++ débutée.
Présent dans la plupart des cancers.
Cancérigène à part entière (x 5) agissant aussi en association avec le tabac et les virus: les papillomas-virus (HPV 16) pour les cancers de la sphère bucco-pharyngée, particulièrement exposée.
Danger significatif au delà d’une consommation journalière de 2 verres de vin « ballon » (2 x 10 cl = 20 gr d’alcool) pour un homme et 1 verre pour une femme (source OMS).
Risque de 7 à 10% supplémentaires par verre ajouté.
Équivalent alcool pour toutes boissons : 1 verre de vin = un demi de bière (!) = 1 dose whisky = 10 gr d’alcool pur.
Organes touchés :
LE TABAC ET L’ALCOOL consommés ensemble, habituellement, ET AIDÉS PAR LES VIRUS HPV des infections gynécologiques (vaccinations, pratiques sexuelles à revoir ?) : la probabilité de cancer est alors multipliée par 40, car « le cancer ignore l’addition des risques et ne connait que leur multiplication »
LES CANCERS LIÉS AU TABAC ET A L’ ALCOOL SONT DE PRONOSTIC « DIFFICILE ».
« TABAC + ALCOOL = c’est de la DYNAMITE »
Favorisent la croissance des cancers hormono-dépendants : rôle des œstrogènes dans la promotion des cancers du sein et de la testostérone dans les cancers de la prostate.
Exemple : Ne pas prendre de DHEA (androgène), si antécédent de cancer de la prostate, ni produits cosmétiques aux oestrogènes si antécédent de cancer du sein.
Seule la consultation et le suivi médical permettent actuellement de se situer individuellement par rapport à l’utilisation des hormones.
Facteur | Taux |
---|---|
Tabac | 25 à 30% |
Alimentation | 20 à 35% |
Environnement | 23% |
Hormones | 15% |
Alcool | 7% |
Hérédité | 5 à 10% |
Sédentarité | 5 à 10% |
IL SERAIT POSSIBLE D’ÉVITER PRESQUE LA MOITIÉ DES CANCERS (40 à 50 %) : EN SUPPRIMANT LE TABAC, EN MODÉRANT L’ ALCOOL ET EN MODIFIANT NOTRE RAPPORT À L’ENVIRONNEMENT ET À L’ ALIMENTATION
C’EST-À-DIRE EN AMÉNAGEANT UNE HYGIÈNE DE VIE CONTRIBUANT À ÉVITER LES CANCÉRIGÈNES ET À RENFORCER LES DÉFENSES INDIVIDUELLES.