Prévenir les cancers en gérant son assiette

L’ ALIMENTATION PARTICIPE À LA PRÉVENTION en intervenant dans les syndromes inflammatoire et métabolique et dans l’angiogénèse.

Certains aliments ont des propriétés anti-inflammatoires et, modérément, anticancéreuses >> on parle de « nutrigénomique » et d’« alicaments », d’autres sont à éviter.

Les erreurs alimentaires et l'obésité interviennent dans la génèse des cancers

« On ne choisit pas ses gènes, mais on peut choisir son assiette. »

Nous nous construisons et nous nous entretenons avec ce que nous mangeons et buvons.

L’alimentation de type « asiatique » traditionnelle est 5 à 10 fois moins cancérigène que celui de type « occidental » : beaucoup de légumes et d’épices (curcuma***), peu de sucre et graisses. Peu d’obésité.

Émigration : risque occidental, changement culturel (« malbouffe » idem).

Certains régimes alimentaires favorisent l’apparition du cancer : cancer du colon (si trop de viande rouge (?), du sein, de l’endomètre (lipides d’origine animale = saturés), de l’estomac (salaisons, aliments fumés).

L’obésité : Les graisses corporelles sont le témoin d’un surcroît calorique avec syndrome métabolique et inflammatoire favorisant le développement du cancer où elle intervient lourdement.

Les graisses corporelles contribuent à la fabrication d’œstrogènes, promoteurs des cancers mammaires.

Elles stockent les polluants.

Les richesses du monde végétal

De nombreux végétaux contiennent des substances médicalement actives (voir « les simples » dans l’histoire de la médecine).La preuve : 1 médicament / 3 est issu du monde végétal.

Exemples de produits végétaux ayant une action médicale importante :

  • L’If >> Taxol = traitement du cancer.
  • La pervenche >> Vinblastine = traitement du cancer.
  • Camptotheca acuminata >>Irinotécan = traitement du cancer.
  • La digitale >> Digitaline = cardiotonique.
  • Lianes Amazonie >> Curare = paralysant musculaire.
  • La colchique >> Colchicine = anti-inflammatoire.
  • La ciguë >> la conine = ganglioplégique (Socrate).
  • L’opium >> la morphine = analgésique et stupéfiant.
  • Le muguet et le Laurier rose >> la convallamarine (toxique) .
  • La datura >> la scopolamine, l’atropine.
  • La belladone >> l’atropine = parasympatholytique.
  • Le yohimbe >> la yohimbine = vaso-dilatateur (Viagra d’autrefois).
  • La cannelle >> la coumarine et ses dérivés = anticoagulants.
  • L’amanite phalloïde et autres champignons = poison.

Autres produits végétaux ayant une action pharmacologique

  • Bardane (+ racine d’ortie) = acné, eczéma.
  • Ortie = aérienne : anti-arthrosique, anti-inflammatoire.
  • Ginseng = revitalisant, fatigue.
  • Éleuthérocoque = idem ginseng + stimule testostérone.
  • Artichaut = stimule évacuation biliaire.
  • Cyprès = herpès.
  • Tribulus = stimule la libido (en association avec avoine).
  • Feuilles d’olivier = normalise glycémie et cholestérolémie.
  • Aubépine = avec olivier : HTA.
  • Millepertuis = antidépresseur.
  • Canneberge (extrait) = infections urinaires.
  • Etc ….

Des végétaux d'usage alimentaire courant ont aussi des propriétés médicinales, plus discrètes mais intéressantes

Ils peuvent combattre modestement le développement des cancers débutants = certains fruits et légumes et certaines épices en font partie.

Ils agissent sur toute la chaîne de développement du K .

Leur action est d’autant plus efficace que la fréquence d’absorption est élevée (« effet métronomique » = on se nourrit tous les jours, plusieurs fois par jour).

Petits effets + grande fréquence = efficacité.

Comment peut-on connaître ces aliments participant à la prévention du cancer ?

Avec l’ancienneté millénaire de l’observation empirique populaire.

En comparant l’alimentation de différents groupes humains (peuples, cultures).

Avec des études épidémiologiques :

  • type cas/témoins (différence sur 1 facteur).
  • type cohorte : suivi durable d’une population et analyse de son alimentation.

Avec l’expérimentation animale.

Quels sont les végétaux intéressants en prévention du cancer ?

  • Tous les fruits et légumes avec une mention d’excellence pour : tous les choux (Bruxelles), brocolis, ail, oignons, tomates cuites (ou concentré), grenades (jus), baies (myrtilles, mûres, canneberge), kiwis, pastèques, fenouil, carottes*, fraises, framboises, myrtilles, raisin, oranges, fèves de soja, fruits à coques (noix, noisettes, amandes).
  • Épices : curcuma avec poivre (2%)
  • Huile d’olive de qualité.

Autres éléments intéressants

  • Tous les agrumes (terpènes) = citrons, oranges …
  • Le vin rouge (avec modération) : resvératrol (anti-inflammatoire).
  • Le chocolat noir : resvératrol, polyphénols, flavonoïdes.
  • Le thé vert (préférence japonais, infusé 8 à 10 mn).
  • Les avocats, les noix .
  • Le gingembre, le persil, le thym, la menthe, les câpres, les graines de lin.
  • Les poissons gras : harengs, maquereaux, saumons (sauvages, si possible), sardines.
Excellent régime méditerranéen (dit Crétois)

Aliments à réduire ou à éviter

  • LA VIANDE : Consommer modérément de la viande rouge, sans la brûler (grillades, barbecue) sinon cancer colique probable. Consommer les volailles , les poissons .
  • LA CHARCUTERIE : Contient graisses animales (saturées) et additifs (nitrites potentiellement cancérigènes) ==> consommer peu et bien choisir (éviter produits « industriels »).
  • LES « VIANDES TRANSFORMÉES » : saucisses, jambon, boudin, etc. sont des cancérogènes certains, idem les PRODUITS FUMÉS, LES SALAISONS : à consommer peu et très rarement ou éviter (nitrosamines).
  • LES FRITURES DIVERSES : frites, beignets, fishs and chips : peu et rarement.

Aliments à éviter si possible

  • Viandes grasses.
  • Boudin noir (fer++) >> composés nitrosés cancérigènes.
  • Beurre noir (gras et brûlé) = interdit dans restaurants.
  • Viennoiseries industrielles (huile de palme = saturée = néfaste**), gâteaux apéritifs salés, pop-corn, biscottes (acrylamides).
  • Sirop de fruits, sodas et réduction de tous aliments sucrés.
  • Plats préparés industriels (trop salés et/ou trop sucrés, trop gras) = mais consommation en augmentation +++ au détriment des produits natifs à cuisiner

Consuite alimentaire souhaitable

  • Utiliser tous les aliments conseillés ET VARIER !
  • En consommer plus.
  • En intégrer plusieurs dans le même plat.
  • En consommer souvent.
  • Éviter ou réduire les « néfastes ».

Attention !

Aucun aliment ne peut, à lui seul, prévenir ou guérir un cancer !

L’ABSTINENCE DU TABAC ET LA MODÉRATION DE L’ALCOOL RESTENT AU CENTRE DE LA PRÉVENTION

On peut faire appel aussi à des moyens domestiques quotidiens et modestes.

Il s’agit d’orienter, dans un sens favorable, une manière de se nourrir et de vivre, profitable aussi pendant le traitement de la maladie cancéreuse.

Elle interviendra dans l’évolution des cancers traités et aussi dans la prévention d’autres maladies…