Nos défenses contre le cancer

L’anti-oncogène p53

p53 est un gène suppresseur déclenché par le télomère.

Il entre en conflit avec l’oncogène:

  • soit pour ralentir son action et permettre une réparation spontanée.
  • soit pour l’obliger à sa propre destruction : («suicide» = apoptose).

On l’appelle « le gardien du génome », car agent de protection ++.

p53 est inactivé dans la moitié des cancers, car est sensible aux carcinogènes : alcool, tabac, UV …, d’où une action de PRÉVENTION possible à ce niveau (économie, consolidation de p53).

Dans le monde 20 millions de personnes n’ont pas de p53 : risque +++.

Les cellules "NK" (Natural Killer)

Ce sont des globules blancs (lymphocytes) qui s’attaquent aux cellules cancéreuses pour les éliminer (« GIGN du cancer ») :

  • Soit les NK sont victorieuses : arrêt de la maladie.
  • Soit, les NK sont battues : progression de la maladie, tumeur et envahissement progressif, qui est ganglionnaire (lymphatique) et progressivement, à distance dans d’autres organes (métastases = «colonies»).

Le cancer est le résultat d'un affrontement entre deux entités opposées : la cellule avec un code génétique abimé et les mécanismes de protection : Télomère, Redondance, p53 et NK.

Le cancer est le résultat d'un affrontement entre les cellules abimées et nos défenses

Ce qu'il faut retenir

La complexité du système génétique responsable de notre renouvellement cellulaire.

Sa fragilité naturelle : erreurs de copies faciles et fréquentes.

La richesse des mécanismes de contrôle et de réparation :

  • Contrôle permanent des gènes par le télomère.
  • Redondance : la même information est écrite à plusieurs endroits différents.
  • Intervention de la protéine p53, gardienne du génome.
  • Intervention des cellules NK tueuses.

Le développement d’un cancer est le plus souvent le résultat d’un dysfonctionnement des systèmes de contrôle, de blocage et de réparation à comparer avec des freins qui ne fonctionnent plus.